Jean Bally, né en novembre 1924 à Fort-de-France et décédé le 26 aout 2009, est un homme politique et industriel qui a dirigé les rhum J. Bally, descendant de colons français des Antilles (surnommés localement békés).
Il est le fils de Jacques Bally et de Josèphe Trillard. Il passe son enfance au Carbet, sur l'habitation Lajus, où son père avait implanté la distillerie Bally dès 1923. Après des études classiques, Jean prend la direction de l'entreprise familiale dans les années 1950. Sous sa gestion, la distillerie consolide sa renommée, et le rhum Bally s'exporte jusqu'au Japon, renforçant son prestige à l'international.
Huitième d’une famille de dix enfants, il fut maire de la commune du Carbet de 1967 à 1977 et vice-président du conseiller général de la Martinique durant 4 ans. Il est l'oncle de Philippe Lavil.
En 1964, il est élu conseiller général, (siège qu’il conservera jusqu’en 2001) puis maire de la commune. Il siégera également au Conseil Régional.
Jean Bally a également marqué le domaine sportif en Martinique. Pendant vingt ans, il a présidé la ligue de natation de la Martinique, contribuant activement au développement de cette discipline sur l'île.
En 1964, il inaugure au Carbet la piscine publique qui porte son nom, la première de la Martinique. Dotée d'un bassin unique de 50 mètres, cette infrastructure devient un lieu emblématique pour les nageurs de l'île. Elle accueille non seulement les champions martiniquais, mais aussi des entraînements de sportifs de haut niveau venus de l'Hexagone et de la scène internationale
Jean Bally a notamment découvert avec Michel Météry au début des années 1980 les Épaves de la rade de Saint-Pierre en Martinique.